Interview Punish Yourself

Publié le par L'équipe de Black Roots Metallistic

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On a eu le grand plaisir de rencontrer Vx69, Vincent, chanteur de Punish Yourself, interiew autour de bout de cranes en construction... C'était au Silex le 19 février dernier.

 

 

BRM : Pour commencer avec les questions bateau et simplistes, pourquoi vous appelez-vous Punish Yourself?

 Vincent : Pourquoi on s'appelle comme ca? Je crois qu'il n'y a pas de bonne raison. On cherchait un nom et un de nos premier titre s'appelait comme ca et on s'est dit que ca serait pas mal. 

 

BRM : Dans de nombreux titres de Punish, il est question de séries, de films d'horreurs et d'autres joyeuseté mais j'ai cherché un peu, il n'est jamais question de jeux vidéo ou encore de littérature?

Vincent :  Jeux vidéo, pas franchement, parce que c'est moi qu'écrit les textes.  Et pour te dire vrai ca fait un bail que je n'ai pas touché à un jeu video.  Le dernier ca devait Lemming sur Mega Drive. C'est dire si c’est vieux et toutes mes autres tentatives de s'y mettre s'est soldé par un échec. Donc jeux vidéo pas  tellement. Littérature? Bonne question... Non pas tellement, on est plus cinéma que littérature. Pas tellement de morceau qui fassent référence à la littérature.

 

BRM : Comment se passe la création dans Punish?

Vincent : Ca dépend, on n’a pas de mode de fonctionnement définit. Une simple idée. On joue un peu à l'arrache en répète et puis ca se fait. Les textes c'est des trucs en  stock qui n'ont pas été utilisés ou des idées qui viennent comme ça ou encore en improvisant. On n’a pas de mode d'emploi. Beaucoup de morceaux ont cependant leur petite histoire.

 

BRM : Tiens par exemple tu pourrais nous raconter la petite histoire de Gemme Cocaine?

Vincent : Ah c'est pas évident. Si je ne me trompe pas on avait un sample de Magnum Force de l'inspecteur Harry. On était parti là dessus. Quelqu'un avait émit l'hypothèse de faire un morceau avec une grosse influence techno. On avait donc une intension au départ et ca s'est fait. On a pas mal de morceau où c'est l'inverse, on avait pas d'intention et ça a finit par donner quelque chose.

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BRM : Ca fait un bout de temps que vous existez. Tu penses quoi de l'évolution de la scène "underground" au niveau français et plus largement au niveau européen ?

Vincent : A vrai dire je n'en pense pas grand chose. Je ne vois pas d'évolution.  Il y a des périodes ou il se passe plein de choses, d'autres ou c'est plus calme. Et je dois reconnaitre que je ne sais pas trop dans quelle période on est actuellement.  Il n'y a pas un vaste mouvement. C'est pas les mêmes lieux. On va effectivement, comparé aux années 90 à une réduction des lieux de concerts mais pas aussi dramatiquement qu’on le dit. Ca ferme, ca rouvre. C'est un peu comme la marre ca s'en va, ca revient mais au final ca ne change pas grand chose.

 

BRM : Punish a pris part au projet du "Bal des Enragés" comment se fait-ce?

Vincent : On connait les Tagada depuis un petit moment. On avait fait un morceau ensemble.  Pour la première du Bal. Les Tagadas cherchaient un peu de monde pour faire ca. C'était possible de notre côté, c'était cool.

BRM: Conjuguer les deux n'est pas trop dur? 

Vincent : Des fois je suis obligé de faire des choix cornéliens. Enfin, nan le choix est vite fait c'est Punish qui passe avant. Et si ca ne tenait qu'a moi j'aimerais bien me dédoubler.

 

BRM : Est-ce que tu peux en quelques mots nous parler de l'actualité du groupe? La tournée de ce soir s'inscrit dans une tournée?

Vincent : On est plus ou moins en tournée permanente. Entre fin décembre début janvier c'est plus calme mais on est toujours sur la route. On ne fait que rarement 10 dates d'affilés.  La sinon on est sur un projet avec Sonic Area. Ca serait une formule qui serait la continuation du disque qu'on a fait avec eux.

 

BRM : Vous jouez ce soir avec Sidilarsen, vous venez tout les deux de Toulouse vous avez déjà fait des projets en commun?

Vincent : On leur a demander de poser des samples a un moment, mais tu vois c'est tellement des potes que quand on se voit on ne pense pas forcement a faire de la musique.

BRM : Bon maintenant les questions plus sérieuses: Est-ce que vous avez déjà bouché des douches avec le maquillage après un concert?

Vincent : Pas avec de la peinture. En vomissant dans une douche ca m'est arrive d'en boucher une oui. Ca n'avait rien à voir avec de la peinture mais avec de l'alcool.

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BRM : Et tu chantes quoi sous la douche? 

Vincent : Bonne question ca. Je ne chante pas sous la douche. Qu'est-ce que je chante? J'ai tendance à bloquer sur la chanson de merde du moment. Si un abruti se met à chanter la Compagnie Créole dans le coin je vais l'avoir dans la tête pendant trois semaines. Ce genre de truc plutôt. 

BRM : C'est la semaine de mémoire de Charles Trenet, vous avez prévu une petite reprise?

Vincent : Ni ce soir ni un autre, ni jamais d'ailleurs. C'est pas prévu. Non, vraiment pas.

 

BRM : C'est quoi ta couleur préfèré? 

Vincent : Rouge non bleu. Non rouge.

 

BRM : Pourquoi?

Vincent : Parce que le noir n'est pas une couleur, mais le rouge parce que, bah, parce que.

 

 

 

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