Interview Kayan

Publié le par L'équipe de Black Roots Metallistic

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Interview réalisé au Silex, à Auxerre le 19 février dernier, Kayan était en premiére partie de Punish Yourself & Sidilarsen et c'est grave cool ce qu'ils font.

 

 

BRM : Bonsoir, messieurs, c'est un plaisir de vous rencontrer et de vous découvrir ce soir, un groupe d'Auxerre de cette qualité en plus chez nous. Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Raph, guitariste et dernier arrive dans le groupe depuis 2008.

Ben a la basse et donc faisant parti du groupe Kayan depuis le début. L'année je ne sais plus.

Sandy à la batterie

Et Alex depuis le début également.

 

BRM : C'est quand le début?

Alex : Sur les bancs du collège, on a commencé à jouer tout  les trois, nos parents nous ont offert des instruments et on s'est mis a jouer comme ca. C'est devenu vraiment sérieux avec l'arrive de Raph.  On a notre actif une tournée en Europe de l'est avec After Taste. Et puis après on a joue à Bruxelles et un peu partout.

 

 

BRM : Et puis pour continue avec les questions simplistes comment est-ce que vous définiriez votre musique parce que c'est tout de même un amalgame de beaucoup d'inspirations et de beaucoup de choses, il faut également préciser que vous n'avez pas de chanteur. Pourquoi ce choix? Voulez vous véhiculer un message? Si il y en a un lequel? Est-ce que vous pensez que la musique et ses mélodies se suffisent à elles-mêmes?

Raph: C'est vrai qu'initialement, Sandy était au chant et à la batterie et c'était  difficile à concilier. On a pris un virage vraiment instrumental qui a été renforcé par une deuxième guitare. Ce qui explique aussi mon arrivé. Si on a pas de chanteur c'est aussi pour se permettre par la musicalité par les harmonies de créer des images que les gens peuvent aussi rendre malléable par rapport à leur vécu. On ne veut pas figer une idée, c'est un peu comme quand tu lis un livre, tu  te fais ton film. C'est ce qu'on essaie de faire et qu'on  espère ce qu'il se passe. Souvent on nous dit: « tiens-je verrais du chant comme ca, ou comme ca ». Ouai, c'est le but, tu te fais ton chant comme tu l'entends, dans ta tête. T'es libre.  On n'impose pas une idée. On veut juste faire passer des sentiments, des impressions par la musique.

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BRM : Je me trompe peu être, vous allez peu être me luncher  la gueule en disant ca, mais il y a tout de même une grosse inspiration de Hint, Tiamat, ce côté très lancinant, un peu dépressif, on sent qu'il y a quelque chose que vous voulez exprimer des choses, un sentiment.

Raph : Au niveau du sentiment on est plutôt sur la mélancolie on est entre quelque chose de positif et de négatif. Vraiment la mélancolie. Et au niveau des groupes que tu as cite je ne pense pas qu'on puisse, ou du moins qu'on ait l'impression de se reprocher d'eux même si ils sont des groupes que l'on aime beaucoup pour ce que tu as cité.  Au niveau des groupes on aime tous beaucoup de groupes genre Neurosis, Joey Division, Mogwai, Russian Circle. Au niveau des références il y en a plein.

Sandy: En terme général de la new Wave, depuis qu'on a 15 ans on s'est intéressé a un peu toutes les musiques.  J'ai eu ma période Zouk. Nan mais voilà, on pioche un peu partout et on essaye de faire un patchwork dans notre musique.

 

BRM : En voyant Kayan à l'affiche ce soir, j'ai tout de suite pense à Kazan, le groupe de Dijon qui nous parlait aussi de l'Europe de l'est comme une nouvelle terre pour le rock.

Alex : Ouai carrément, c'est des fous, en Pologne par exemple. Et puis Il nous est arrive un truc surprenant, sur un de nos concert en Europe de l'est, c'était Kazan d'annonce et pas Kayan.

 

BRM : C'est bon ca.

Raph : Sur les pays de l'Est, les groupes français sont bien vu. Il  y a un très bon accueil, il y a plein de lieux pour jouer. Le public est aussi très demandeur. Il y a plein d'asso, plein  d'orga. Il y a une scène locale mais il y a souvent un groupe étranger en tête d'affiche.  Les normes de sécurité sont pas tout a fait les mêmes qu'en France c'est peu être un peu plus drastique. On a joué a des endroits  ou les normes de sécurité c'était space.

Sandy : On a fait des dates a Hambourg, Bruxelles, super accueil d'ailleurs et prochainement on va jouer à Genève et a Turin.

 Raph : La France c'est en train de devenir très normé, très aseptisé. Ca devient de plus en plus dur d'organiser des concerts. Heureusement il y a encore une scène inde. La différence avec l'Allemagne la Pologne c'est qu'il y a encore beaucoup de lieux alternatifs A Hambourg c'était génial, on a joué dans une maison, on avait l'impression de rentrer chez quelqu'un, on a joué au sous-sol  dans une cave. C'était exceptionnel, tout le monde mangeait dans la cuisine. Vraiment un très bon moment.

 

BRM : Et a part ce souvenir, est-ce vous auriez un souvenir particulier de cette tournée?

Alex : Je pense qu'on a chacun nos images, ce qui est le plus important pour nous c'est avant tout les rencontres, pouvoir discuter avec eux. Pour les anecdotes, je garde surtout le Zervona, mais je pense que c'est pour chacun de nous le même souvenir, c'était un bar concert en Pologne à Lechnow On est arrivé en retard, on s'est un peu fait pourrir.  On est arrive par le fond du bar et là c'était une fumée gigantesque, deux applis rouge, on ne voyait rien, de la transpiration qui coulait du plafond et après ca a été la folie, les mètres de vodka sont tombés jusqu'au bout de la nuit.

Raph : Je ne sais pas quoi rajouter après ça. L'arrive à Erfurt en  Allemagne, dans un squat punk. En fait c'était une ancienne usine de fabrication du Zyklon-B. Les gars se battaient pour garder le lieux, pour rappeler que c'était l'histoire, il faisait vivre le lieux avec beaucoup de concert, beaucoup d'expo. Mais c'est vrai que quand on s'est pointé là-bas ca fait un petit peu peur.  Mais pour nous tous c'était surtout cette soirée en Pologne qui était phénoménale. De la pure folie. C’est des acharnés. Quand ils sont là, ils sont là pour faire la fête.  Et à chaque fois les gens qui nous accueillit ont toujours été adorable même si on a eu des plans galère.

 

BRM : Et d'ailleurs pourquoi avoir choisit ce nom, Kayan, il y a un lien avec Kazan?

Sandy : On connait très bien Kazan, ils ont choisit leur nom par rapport à un personnage qu'il y avait dans the Cube je crois. Nous c'est juste par esthétisme de mots. Et on a eu la chance de les rencontrer grâce à After Taste.

 

BRM :Bon les questions sérieuses maintenant, quelle est votre couleur préférée?

Raph : Noir

Sandy : Pourpre

Alex : Rouge

Ben :Le noir

 

BRM : Dans ce cas pourquoi?

Raph : Parce que le noir c'est l'absence de couleurs

Sandy : Pourpre c'est un joli mot

Alex C'est la couleur du sang, c'est la couleur des indiens.

Ben : Cagette

 

BRM : Et vous chantez quoi sous la douche?

Raph : Ca serait Henri Des Il y a des fans de nostalgie, il faut le dire. Beaucoup de chanteur mort en faite. Michel Sardou

Ben : Mais il est pas mort Michel !!!

Raph : Les lacs du Connemara le matin sous la douche ca réveille.

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